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GS 32 heures - une mobilité encore restreinte
Après une première tentative en visioconférence ratée le 8 septembre, la deuxième partie de ce GS32h en présentiel, auquel l’USAC-CGT ne s’est pas donné la peine d’assister, aurait pu permettre de négocier une répartition équilibrée des postes ouverts.
L’objectif assumé de la DSNA reste d’organiser la forte restriction de la mobilité des contrôleurs. Triste résumé de ce GS : une dizaine de poste « attractifs » seulement est proposée aux ICNA.
Ce simulacre de concertation sociale n’a que trop duré. Le SNCTA demande un retour à la raison et à un réel équilibre permettant de maintenir un effectif satisfaisant dans les centres du nord tout en préservant le droit à la mobilité de chaque contrôleur.
Les ressources ICNA
- 10 sorties ÉNAC pour ce GS 32 heures, les autres ayant été affectées au précédent GS ;
- pas de ressortissant de l’union européenne (RUE).
Pour les années futures et éviter que le GT Effectifs « n’absorbe » les ressources disponibles en GS 32 heures ou inversement, le SNCTA considère qu'il serait pertinent d'envisager la fusion de ces deux instances.
Les ressources TSEEAC contrôleurs
Lors de la première partie de ce GS32h en visioconférence le 8 septembre, il avait fallu répartir les 7 sorties ÉNAC TSEEAC en vue de la présentation des postes aux GSEA 19A. Ceci, couplé à une volonté de la DSNA de minimiser la mobilité, ne laisse donc que très peu de marge pour la répartition des AVE.
Pays d’outre-mer
Tahiti : la DO impose un OG à 35 voulant ainsi « forcer » le centre à travailler à l’élaboration d’un nouveau BO. SDRH choisit d’y affecter seulement un CIMM en sortie d’école. Le SNCTA demande a minima 1 AVE supplémentaire.
Saint-Pierre : le SNCTA demande un AVE pour prendre en compte les spécificités de ce centre.
SNA Antilles Guyane
Martinique : le SNCTA demande 1 AVE au titre du turn over et de la mobilité.
Pointe-à-Pitre : le SNCTA demande 1 AVE au titre du turn over et de la mobilité.
SNA Océan Indien
Saint-Denis : le SNCTA demande 1 AVE au titre de la mobilité.
Dzaoudzi : le SNCTA a demandé 2 ER et regrette la pénurie de ressources sures.
SNA centre Est
Lyon : les 2 sorties ÉNAC issues du dernier GS et non pourvues sont « remboursées ». Le SNCTA demande 2 AVE au titre de la mobilité.
SNA Nord
Lille : le SNCTA obtient une ressource sure.
SNA Nord-Est
SNA Ouest
Rennes : le SNCTA demande et obtient le panachage, 2 AVE et 2 ENAC.
SNA Région parisienne
Melun : au vu de la charge de formation, le SNCTA considère que les 3 postes sont une proposition équilibrée et souligne que le prochain GS devra poursuivre l’effort.
SNA Sud
Toulouse : le SNCTA demande 2 AVE au titre de la mobilité.
SNA Sud-Est
Nice : le SNCTA demande un AVE au titre de la mobilité.
Cannes : le SNCTA demande une sortie ÉNAC au regard des difficultés de formation. Les suites de la mission DO/SDRH devront permettre de les résoudre.
SNA Sud-Ouest
Bordeaux : le SNCTA demande et obtient 3 ressources dont 2 AVE au titre de la mobilité.
Pyrénées : le SNCTA regrette que la DO mette la charrue avant les boeufs en imposant un nouvel OG à quelques jours du GS… Incompréhensible !
Biarritz : le SNCTA demande 2 AVE pour anticiper des départs ultérieurs.
SNA Sud-Sud-Est
Marseille : le SNCTA demande une ressource dans le cadre du travail à venir sur le nouveau NBT. Il obtient un AVE au titre de la mobilité.
Montpellier : conformément au relevé de conciliation du mois de juin, 3 ressources sont actées ; SDRH propose 2 AVE et 1 ENAC, le SNCTA obtient 3 AVE.
Nîmes : le SNCTA obtient un AVE.
Le SNCTA ne reconnaît pas les objectifs de gestion de la DO.Avec le peu de ressources nouvelles, la DSNA alimente les organismes tout juste à leur OG en tenant trop rarement compte des situations particulières pourtant remontées par le SNCTA.
Le SNCTA dénonce le concept de « sur-alimentation » en sorties ÉNAC initié au précédent GS 32 heures. Voulu par la DSNA et cautionné par les autres organisations syndicales, il permet de réduire davantage la mobilité à ce GS 32 heures en n’ouvrant pas d’AVE.
La politique de restriction de la mobilité menée par la DSNA prive les contrôleurs de toute perspective, il est urgent de revenir à un équilibre négocié.